À l'époque, si quelqu'un m'avait dit un jour que Fast & Furious aurait 10 volets, je lui aurai rigolé au nez. Depuis 2001, la saga s'impose comme un sacré divertissement qui a misé sur l'action, l'humour et ses voitures pour nous faire voir des mirettes. Après le décès de l'acteur Paul Walker lors du tournage de Fast 7 et son bel hommage, il fallait tourner la page avec ce huitième volet qui les met face à Charlize Theron.
Il aura fallu attendre le 8e volet pour avoir enfin un acteur qui nous balance de vraies punchlines. Que ce soit dans l'action ou dans l'humour, Jason Statham excelle dans ce volet et fait monter d'un niveau la saga.
Très bon choix que l'actrice sud africaine comme méchante, par son interprétation, elle m'as fait penser à Silva, le némésis de Bond dans Skyfall. Une très bonne approche pour la hackeuse.
Je crois qu'ils ont battu le nombre de voitures détruites dans un long métrage...Si le côté est présent, encore une fois il est mis de côté assez rapidement pour placer des scènes spectaculaires mais qui valent pas celles du 7.
L'histoire de Fast8 a un ton plus sérieux et derrière la caméra, on le ressent avec F. Gary Gray qui réussit à amener un ton grave régulièrement. Certes le film perd un peu son côté fun mais apporte plus de crédibilité aux acteurs notamment Vin Diesel.
S'il est vrai que Dom passe du côté obscur, avec le départ de Brian, la famille "Toretto" manque un peu de côté rebelle, The Rock n'est clairement pas Paul Walker. On sent qu'il manque ce petit côté de raisonnement qu'on aimait dans le personnage de Brian.
Trop de Roman tue Roman... Oh la la, Tyrese Gibson tire trop sur la corde aux niveaux des blagues grivoises. C'est marrant une minute mais continuellement, un moment ça gave vraiment.
Fast & Furious 8 réussit à rendre la saga toujours aussi folle et divertissante et à enfin implémenter une méchante intéressante et un humour parfait.