Le plus difficile quand il faut faire une critique, c'est de rester objectif et savoir ce que l'on veut dire ou faire ressentir à ses lecteurs. Et honnêtement, Interstellar est l'un des premiers films qui m'a fait longtemps réfléchir avant de commencer à écrire.
Surpuissant, sur un plan visuel aussi bien que sur le nombre d'informations que le cerveau va devoir analyser, l'intrigue du film met la barre très haute. On sent que le réalisateur, Christopher Nolan, s'est donné à fond lors de l'écriture de son scénario. Tout est étudié, rien n'est laissé de côté. C'est l'un des seuls films de science-fiction, actuels, qui n'a pas été tourné en 3D. Et quand vous le verrez, vous comprendre que nous n'en avons absolument pas besoin tant le voyage à travers l'espace sous l’œil de Nolan reste époustouflante !
Là où le film peut bloquer les fans de SF, c'est le fait qu'on y retrouve l'influence de 2001 et quelques autres films, comme le tout récent GRAVITY. Je parle bien d'influence, on sent que certains films ont marqué l'écriture et la façon de mettre en scène le travail du réalisateur. Et au final, avec tout ce qu'il y a dans le film, on peut très bien se demander d'où il sort toutes ces idées et qu'est-ce qu'il a bien pu prendre pour être aussi inspiré.
3 heures de film, c'est assez imposant. Il faut s'y attendre avec Christopher Nolan (ses films n'ont pas été les plus courts du cinéma : Inception dure 2h28min ; ses 3 films Batman durent 2h21min + 2h33min + 2h45min = 7h39min). Il faut donc être prêt à aller voir ce film et ne pas sortir de la salle avant presque 3 heures de visionnage intense dans lequel vous retrouverez :
Et une petite dernière pour la route, qui résumera très bien le petit moment inattendu de tout ce film :