6 ans après avoir changé le mondes des Princesses Disney qui n'ont plus besoin d'un Prince pour venir les sauver, après énervé les parents du monde entier avec un titre musical qu'ils ne peuvent plus entendre et après avoir montré que l'animation 3D pouvait être encore plus magique… LA REINE DES NEIGES revient pour une seconde aventure sur grand écran (mais pas vraiment sa seconde si on compte le court métrage "Une Fête Givrée".
Deux personnes de l'équipe ont pu le voir : Olympe la semaine dernière en projection presse et Midou hier à l'avant-première du Grand Rex.
Si vous pensiez que le premier film faisait déjà des miracles en terme d'animation, ce second volet est largement au dessus. En 5 ans, la technologie a évoluée, elle s'est améliorée et on le sent bien quand on voit le film qui donne des rendus encore plus époustouflant. Le premier film avait réussi à rendre la neige réelle, le second film réussit à rendre la glace mais aussi toute la nature réaliste… des feuilles aux torrents, du brouillard aux flammes, tout y est !
L'aspect visuel a été évoqué dans le point précédent mais ce n'est pas tout ce qu'il faut pour faire un bon un film. Disney sait jouer sur les émotions et encore une fois, c'est mission réussie. On sent que la suite est logique et elle vient naturellement.
Non seulement leur mot est ré-explorée mais elle est surtout mieux expliquée et bien plus importante pour cette histoire qu'on aurait pu le croire dans le premier film. On ne s'attendait pas forcément à les revoir après avoir vu le premier film, généralement un personnage meurt pour une raison particulière à l'avancement de l'histoire et ce but avait été accompli dans le premier film lorsqu'il s'agissait d'émanciper les deux soeurs qui deviennent plus ou moins reines d'Arendelle. Mais ici… c'est autre chose !
Que ce soit Kristoff qui fait des efforts pour Anna, Olaf qui a appris à lire et à réfléchir plus comme un adulte, Anna qui veut être plus proche que jamais de sa soeur et Elsa qui entend des voix… tout change pour le meilleure, d'une certaine manière ou plutôt surtout à la toute fin.
Il n'y a que 3 choses à retenir en dehors de leur évolution et leurs maladresses qui les rendent encore plus drôles : Olaf aux pensées Shakespeariennes, Sven et Kristoff qui se parlent (vraiment) et les chanson qui tomben toujours aux "bons" moments pour ces personnages.
"Dans un autre monde", ou "Into the Unknown" pour la version originale, fait partie des chansons que vous allez retenir et probablement entendre pendant un petit moment. Ce n'est pas "Libérée Délivrée" (ou "Let it Go" pour la version originale) mais ça fera très bien son effet. D'autres chansons vont sûrement vous marquer et il faudra sûrement applaudir notre cher Donald Reignoux pour sa magnifique prestation musicale !
Très courtes et à la fois très intenses, ces scènes de "combat" ou d'épreuves pour les deux soeurs sont vraiment des éléments clés du film : que ce soit Elsa qui est confrontée à l'esprit de l'eau (le cheval) ou Anna qui est confronté à l'esprit de la terre (les golems), tout est dans l'ingéniosité du moment pour réussir à survivre et surmonter ces épreuves de la nature.
C'est un point que l'on a trouvé très intéressant dans l'équipe mais sans spoiler c'est assez compliqué de le détailler. Disons que le film entier est une quête d'informations mais surtout de vérité et qu'au final, parfois la vérité peut être déformée… un brouillard peut changer une perception !
Cette fameuse quête dans laquelle Elsa, Anna, Olaf, Sven et Kristoff vont se plonger est le coeur de l'histoire. C'est à la fois le ciment mais aussi un personnage entier à part qui évolue aussi comme les autres personnages. Cette quête sera comme un film à lui tout seul, en quatre parties qui se suivent et qui donnent quelque chose d'émouvant : le début de la quête après l'avoir découverte, le voyage plein de péripéties, le plot twist ou l'élément perturbateur et finalement la résolution.
Sachant que les quatre esprits principaux de l'histoire sont des esprits de la nature et qu'au final, la nature se retourne contre l'Homme… il y a de quoi faire un lien plutôt simple sans avoir besoin de trop d'explications.
Notre point préféré du film : l'autodérision. Et deux moments du film sont plus forts que les autres sur ce point : la chanson de Kristoff et la dernière chanson d'Elsa.
Il ne faut pas s'attendre à avoir la plus grande des surprises en regardant le film. On reste sur un film d'animation donc il faut faire simple mais on aurait pu s'attendre à voir quelque chose, pas forcément une mort mais quelques dégâts collatéraux… surtout vers la fin.
Tout comme le point précédent, on sent un peu le côté prévisible mais c'est surtout aussi le côté facile qui pourrait presque trop en ressortir. L'eau a une mémoire et nous aussi, on se souvient durant tout le film de cette phrase qui est répétée sans cesse pour bien vous faire comprendre que ce sera la solution pour tout.
Anna vs les golems. Ready ? Fight ! Et non… c'est plutôt comment embêter des géants de pierre puis courir. C'est tout et c'est dommage…
Vers la fin du film, Elsa trouvera un endroit qui m'a fortement rappelé le dernier épisode de Smallville quand Clark Kent fait son petit retour dans la Forteresse de Solitude. Ce n'est pas vraiment un mauvais point mais le schéma presque entier ressemble à Smallville et la quête de vérité de Clark Kent lorsque son père Jor-El lui confie des missions et des épreuves à surmonter.
LA REINE DES NEIGES 2 est un très bon film Disney. Ce n'est pas moins bon ni forcément meilleur, c'est juste différent. Un peu plus mature sur certains points et totalement en roue libre sur d'autres, ce sont plus les côtés visuel et comique qui nous marquent le plus et encore une fois, nous avons été transporté… dans un autre monde !
Et s'il y a peut-être un détail sur lequel on pourrait éventuellement vous spoiler, c'est de vous préparer à entendre le résumé pas foireux du tout du premier film par Olaf. C'est aussi excellent que Donald Reignoux qui chante une parodie de musiques des années 80 en Kristoff et Sven. Énorme !
Trois points ont été rajoutés par le rédacteur en chef Midou (environnement, autodérision et Smallville).