Quelques années après avoir découvert la grande méchante, mais pas si méchante que ça, Maléfique dans une ré-imagination de son histoire, Disney nous replonge à nouveau dans une nouvelle histoire inédite qui révèlera peut-être le personnage magique sous un nouvel angle. Alors que le premier film avait réussi à surprendre par son originalité, son casting et le petit changement opéré à l'histoire, tout le défi de ce second opus est d'être tout simplement à la hauteur…
Il faut encore l'avouer, Angelina Jolie s'est complètement impregné du personnage. Encore une fois, elle incarne Maléfique dans une histoire d'autant plus inédite. Mais en face d'elle se trouve Michelle Pfeiffer dans le rôle de la Reine Ingrith, qui réussit à comploter contre la Marraine d'Aurore. Tous les opposent : leur origine, leurs cheveux, leurs habits, leur façon de parler et les moyens qu'elles utilisent… l'une opère dans l'ombre tout en étant vêtue de blanc, l'autre opère dans la lumière et passe pour la grande méchante.
Alors qu'Aurore avait tout de même son petit happy ending à la fin du premier film lorsqu'elle finit par être sauvée par sa marraine et qu'elle part habiter avec elle… ce n'était pas totalement vrai puisque le prince Philippe n'a vraiment eu l'occasion de lui montrer un amour véritable et cela va changer très rapidement dès les premières minutes du film.
Alors que Maléfique 2 s'aventure en terres inconnus au niveau du scénario, cela pousse l'histoire à se challenger et trouver de nouveaux éléments à incorporer l'histoire. Et c'est ce qui se passe ici lorsque la question de l'appartenance de Maléfique est abordée. Non seulement le personnage n'est plus seul mais on découvre plusieurs nouvelles variantes de son espèce.
Le personnage incarné par Sam Riley, qui finalement n'est là que pour rapporter tout ce qu'il voit à Maléfique, se trouve être à la fois un allié remarquable mais aussi un personnage qui s'avère plus humain qu'il n'aimerait l'admettre. Il va même aller jusqu'à pouvoir aider Maléfique à se montrer plus humaine et plus ouverte au dialogue avec les humains mais aussi devenir plus conciliante avec Aurore.
D'un point de vue presque plus large que de la magie, Conall fait référence à ce concept pour que Maléfique comprenne que leur peuple en aura peut-être besoin de continuer de vivre et même survivre. C'est un point très intéressant qui peut s'appliquer à n'importe quel conflit ou n'importe quel mouvement aujourd'hui, il faut peut-être évoluer pour trouver une meilleure solution à un problème que de la simple violence qui ne fait qu'empirer et maintenir un problème existant.
SPOILER ALERT ! Aurore à la toute fin du film. Il suffit de voir son regard, par rapport à ce qu'on lui dit juste avant…
On est peut-être un peu pointilleux là-dessus mais quelque chose d'assez simple et maitrisé comme les gros plans pendant que les personnages sont en train de voler ont encore quelques défauts bien apparents.
Vers la moitié du film environ, nous découvrons que Maléfique n'est pas vraiment comme toutes les fées noires et qu'elle est bien plus spéciale mais en dehors de le savoir, ce détail n'est pas assez exploré. Il aura un lien avec la toute fin mais les explications manquent un peu à l'appel.
Ce n'est pas vraiment un point négatif mais dès la moitié, on sent comment l'histoire va se terminer pour chacune des parties du film (Aurore, Reine Ingrith, les êtes magiques, le peuple et Maléfique en personne). La surprise est donc légèrement gâchée pour la fin, surtout quand on paie attention à ce que Conall dit à Maléfique lorsqu'il cherche à lui expliquer son origine et son but…
Pour ma part, c'est un peu pareil. L'avis général est mitigé, MALÉFIQUE: Le Pouvoir du Mal fait le travail mais sans trop de plus. Quelques détails par-ci par-là font que ce n'est pas forcément parfait mais c'est un bon divertissement, même si je ne saurais pas encore définir s'il est meilleur que le premier…
Aziz en parle en quelques mots : Maléfique 2 est une suite qui est plutôt bonne mais qui ne va pas profondément, que ce soit dans le fond de l'histoire ou du personnage, la méchante manque de substance et peine à gagner en profondeur alors qu'on en apprend bien plus sur ses origines.