Tim Burton revient pour une nouvelle aventure et c'est la seconde fois qu'il travaille avec Eva Green (après Dark Shadows sorti en 2012). Après avoir bercé notre enfant avec son univers très sombre et pourtant très poétique, Burton change légèrement de registre…
Bon ou mauvais choix ? Tim Burton divise mais voici mon avis :
Si nous prenons Edward aux mains d'argent, Sleepy Hollow ou encore Les Noces Funèbres… Tim Burton nous a habitué à son petit côté sombre et presque morbide voire légèrement triste. Et après Big Eyes, Miss Peregrine se place parmi les films les moins sombres qu'il a réalisé.
Sans compter Asa Butterfield qui avait déjà brillé dans La stratégie Ender, les acteurs qui incarnent les enfants particuliers ne sont pas encore vraiment connus du public, ce sera l'occasion d'en découvrir quelques uns.
Eva Green et Samuel L. Jackson sont deux grosses pointures et servent de meneurs, chacun dans leur camp, mais aussi de moteurs pour la nouvelle génération d'acteurs. Elle reste dans un rôle assez chic, posé et sûre d'elle-même. Lui, fait ce qu'il fait de mieux : nous faire rire. Et au final, j'ai presque senti un petit peu de son rôle dans Kingsman !
Sans trop vous en dire, des objets peuvent prendre vie grâce à un des personnages du film et leur façon de bouger et d'être animés feront très rapidement penser à d'anciens films que Tim Burton a réalisé auparavant.
En regardant le film, vous découvrirez la maison dans laquelle Miss Peregrine et les enfants qu'elle a recueilli sous deux angles : en parfait état et détruite. Quand Jake passera devant la maison détruite, on sentira une grande différence entre le personnage et le fond.
Dans le film, nous apprenons qu'ils sont invisibles. Cependant, lorsque nous les voyons, nous aurions préféré qu'ils auraient du rester invisibles. C'est peut-être le choix qui me gène le plus dans le film puisqu'ils n'ont pas l'air complètement originaux et surtout, ils me font penser aux Leviathans dans la série télévisée Supernatural…