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L'équipe

WE ARE X

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Ciné 6 décembre 2017 | Vidéo 5 juillet 2018

Réalisé par Stephen Kijak

1h35min • Eurozoom

#documentaire #musique


Synopsis

Produit par l'équipe qui a porté SUGAR MAN aux OSCARS, WE ARE X célèbre le grand retour du groupe mythique japonais X JAPAN et conte le destin extraordinaire du leader du groupe, YOSHIKI. Sous la direction énigmatique de Yoshiki, batteur, pianiste, compositeur et producteur, X Japan a conquis des millions de fans dans le monde, anonymes ou celèbres comme Sir George Martin, KISS, Stan Lee ou l'Empereur du Japon. We are X dresse le portrait intimiste de ce virtuose, profondément hanté, et de sa musique qui a fasciné des foules de fans durant 3 décennies.

Distribution / Casting

  • Anecdotes, dossier de presse, etc.

J'ai été fasciné par Yoshiki : le gardien des secrets du groupe, un génie créatif sans limites, parvenant à atteindre la croisée des symphonies classiques et des conflagrations du hard rock. Il est vulnérable et vénéré, difficile et déterminé, énigmatique et étonnamment ouvert – en un mot, un être brillant. À travers lui, j'ai pu faire un film allant de l'intime à l'incommensurable, du personnel à l'universel de la culture dans la veine de mes films préférés comme GIMME SHELTER des frères Maysles (1970), STOP MAKING SENSE réalisé par Jonathan Demme en 1984, DON'T LOOK BACK de D.A Pennebaker (1967) et bien sûr, le récent SUGAR MAN de Malik Bendjelloul (2012). Ces films entremêlent l'électricité de la musique et un voyage intérieur saisissant, WE ARE X m'a permis de transcender les frontières du récit intime, comme le fait la musique.

X Japan est le groupe de rock le plus populaire de l'histoire du Japon.Le groupe a vendu plus de 30 millions d'albums, de singles et rempli les 55.000 sièges du Tokyo Dome 18 fois un record. Il s'est produit devant des dizaines de milliers de fans hors de ses frontières. Dès le début de sa carrière, le son et l'apparence physique du groupe bouleversent la scène musicale : X Japan contribue à faire du "Visual K", phénomène culturel rock japonais, un mouvement mondial.

En 1982, Yoshiki et Toshi, alors adolescents, forment X Japan (communément appelé X). Au cours des 13 premières années, le groupe sort cinq albums studio (Vanishing Vision (1988), Blue Blood (1989), Jealousy (1991), Art of Life (1993) and Dahlia (1996)), six albums live, 10 compilations de leurs meilleurs titres et 20 DVD. X Japan est le premier groupe japonais à obtenir un succès populaire en ayant signé avec un label indépendant. Sa popularité en fait bientôt un phénomène culturel. À l'automne 1997, au sommet de leur gloire, le groupe se sépare. Quatre mois plus tard, Hide, le guitariste original d'X Japan, est retrouvé mort dans son appartement de Tokyo. À son enterrement, une foule de plus de 50.000 fans pleure sa disparition. Début 2007, Yoshiki et Toshi reprennent contact. Plus tard la même année, X Japan est officiellement reformé. Le groupe officialise ses retrouvailles par trois concerts au Tokyo Dome en 2008. Deux ans plus tard, X Japan enregistre un clip vidéo sur le toit du Dolby Theatre d'Hollywood (USA) auquel participent quelques 8.000 fans américains présents sur Hollywood Boulevard. Mais ce n'est que le 8 août 2010 qu'X Japan joue devant un public américain au festival Lollapalooza. Au lendemain du festival, X Japan donne le plus grand concert de sa carrière, et rempli deux jours consécutifs les 70.000 places du Nissan Stadium de Yokohama. La première tournée nord-américaine du groupe s'achève le 11 octobre 2010 par concert monumental à guichet fermé au Roseland Ballroom de New York.

En juin 2011, X Japan donne le coup d'envoi de sa tournée européenne au Shepherd's Bush de Londres, dont les billets se vendent en trente minutes. La même année, ils réalisent une tournée mondiale à guichets fermés (Amérique du Nord, Europe, Amérique latine, et Asie du Sud-est), la popularité du groupe touche désormais tous les continents.

X Japan reprend ensuite le chemin de l'Asie et se produit dans des stades à Séoul, Shanghai, Hong Kong, Taipei et Bangkok. En 2012, X Japan est le premier groupe japonais à remporter le Golden Gods Awards américain du meilleur groupe international.

En 2014, X Japan donne un concert gigantesque au mythique Madison Square Garden de New York. Chronique de l'histoire d'X Japan, WE ARE X est projeté en janvier 2016 en première mondiale au Festival de Sundance (USA) dans la catégorie "Documentaires du monde" et remporte le prix spécial du Jury du meilleur montage. Présenté peu après au Festival South by Southwest – SXSW d'Austin (USA), il remporte le prix du Public pour son générique.

Le 4 mars 2017, X Japan était à l'affiche du Wembley Arena (Royaume-Uni).

À ce jour, X Japan est composé de Yoshiki (paroles, batterie et piano), Toshi (voix), Pata (guitares), Heath (basse) et Sugizo (guitares et violon).

De formation classique, le leader de X Japan, Yoshiki mène également d'autres projets de grande envergure. En 1999, il compose un concerto pour piano, joué accompagné un orchestre de 77 musiciens, pour célébrer le dixième anniversaire du règne de l'Empereur du Japon.

Yoshiki compose l'hymne et dirige le Super World Orchestra lors de la cérémonie d'ouverture de l'Exposition universelle d'Aichi en 2005. La même année, il enregistre un album de musique classique avec le London Philharmonic Orchestra, coproduit et arrangé par Sir George Martin, le célèbre producteur des Beatles.

En parallèle à la musique, Yoshiki est aussi le visage d'une carte Visa et d'une MasterCard distribuées par l'une des plus grandes banques japonaise. Plus récemment, le légendaire Stan Lee s'est inspiré de lui pour créer l'un de ses personnages, et la marque Hello Kitty a sorti une nouvelle collection d'objets à son effigie, "Yoshikitty". En 2010, Yoshiki lance une ONG, la "Yoshiki Foundation America", qui soutient diverses organisations caritatives, notamment en faveur des victimes du tsunami de 2011.

En 2012, il compose la musique officielle des Golden Globes, diffusés dans 167 pays. Sorti sur iTunes en janvier 2013, ce morceau est disponible dans 111 pays à travers le monde.

En 2014, Yoshiki entame la première partie de la tournée mondiale "Yoshiki Classical" qui l'amène dans 10 pays différents (USA, Mexique, Russie, Allemagne, France, Royaume-Uni, Chine, Thaïlande, Taiwan et Japon).

Élevé dans une famille de fabricants de kimonos, le musicien a créé une collection de kimonos d'inspiration rock dévoilée lors de la clôture de la Mercedes Benz Fashion Week de Tokyo en 2015. La même année, Noconico Video, plateforme japonaise de vidéos dédiée au streaming de contenus en direct, lance la chaîne "Yoshiki".

Toujours en 2016, Yoshiki devient conseiller de la Japan House, équivalent des Instituts français à l'étranger, dont les bureaux implantés à Los Angeles, Londres et Sao Paulo ont pour but de promouvoir la culture et la technologie japonaises.


Je voulais vraiment refaire un film avec Passion Pictures et son producteur John Battsek. Ce sont les meilleurs. John m'a passé le projet. Je n'avais jamais entendu parler d'X Japan. Un seul coup d'œil aux vieilles photos d'X à leur heure de gloire m'a convaincu. J'ai été immédiatement fasciné par leur charisme visuel. Je voulais en savoir plus.


En premier lieu, leur apparence visuelle, sans aucun doute. Mais ensuite j'ai découvert une histoire incroyablement tragique – des morts, une secte – ces choses-là ne s'inventent pas. Et puis j'ai rencontré Yoshiki et je suis tombé sous le charme d'une créativité et d'une détermination quasi surnaturelles… Je n'avais jamais rencontré un groupe de rock avec une histoire pareille. J'ai compris qu'il y avait matière à faire un film extraordinaire.


C'est le défi de tout documentaire sur un groupe de rock célèbre – s'adresser aux fans fidèles et ceux qui n'en ont jamais entendu parler. Si tu arrives à faire un film qui plaise autant aux uns qu'aux autres, tu as fait ton boulot. Il s'agit de se concentrer sur l'histoire et le personnage – si ces deux arches sont fortes et captivantes, tout le monde se laissera emporter.


L'intro m'est venue en rêve. Le reste du film repose sur les nombreux et longs entretiens que j'ai eus avec Yoshiki. Le film raconte l'histoire du groupe, et à travers elle, celle de Yoshiki. C'est le leader, il compose toutes les chansons ; c'est lui qui a ressuscité X en les poussant à enregistrer et à repartir en tournée. Nous avons eu un temps de préparation très court : c'est un de ces tournages où l'on écrit le film en le faisant, où l'on découvre des choses en cours de route (et apprendre à connaître Yoshiki prend du temps). C'est une découverte progressive, une recherche constante, tant pendant le tournage qu'en salle de montage.


Je dirais qu'ils sont apparus au montage. Il y a tant à montrer. Et puis aussi – comme avec presque n'importe quelle rock star – leur personnalité et leur carrière reposent sur des éléments narratifs communément admiset répétés depuis des années. Il faut essayer de creuser sous la surface pour atteindre une sphère émotionnelle qui permette d'appréhender l'histoire sous un autre angle. De plus, les différences culturelles et de perception pouvaient empêcher les non-fans d'entrer complètement dans le film et de s'identifier à Yoshiki. Dans ce film, le plus grand défi a été de créer de l'empathie, montrer à la fois un dieu du rock et un être humain vulnérable auquel on peut s'identifier.


Je détournerais le slogan d'X Japan et je l'appellerais "Violence psychédélique, crime de choc documentaire".


J'en sais plus sur l'incroyable groupe qu'est X Japan et j'ai découvert tout un univers musical que j'ignorais totalement. Ma perception de la musique japonaise a pris une claque et ça a été un choc et une immersion culturels exceptionnels. Je n'avais jamais été au Japon, alors ça a été une belle leçon de vie et une révélation pour moi et j'espère les transmettre au public


Par chance, quand nous étions en montage, A POEM IS A NAKED PERSON de Les Blank (1974) ressortait en salle. J'adore ce film. C'est l'œuvre à la fois la plus surréaliste et impressionniste de Les Blank, et je voulais m'en imprégner. J'aime GIMME SHELTER d'Albert Maysles, Charlotte Zwerin, et David Maysles (1970) et tous les documentaires sur le rock de cette époque. Si WE ARE X relève une forme narrative plus traditionnelle, elle laisse lentement la place à une vérité et un espace mental légèrement psychédélique. Et mon héros, David Lynch, m'est apparu comme par magie un jour alors que je visionnais des archives non étiquetées, je devais aller dans cette direction !


Tout aussi gentillet que ça puisse paraître, je vais citer Yoshiki, quand il croise un obstacle ou une situation à laquelle on lui dit qu'il ne peut rien faire : "Tout est possible".

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