Après un Godzilla mitigé de Gareth Edwards, nous continuons dans ce MonsterVerse des studios Warner Bros. avec notre célèbre King Kong. Si le dernier volet réalisé par Peter Jackson restait proche de l'histoire originale des années 30, cette fois-ci, bond dans le temps avec comme fond la fin de la guerre du Vietnam.
Jordan Vogt-Roberts a vite compris qu'il fallait qu'il s'inspire d'Apocalypse Now pour refléter au mieux la guerre de Vietnam et il le fait avec brio. Les scènes d'hélicoptères et de combats contre Kong sont vibrants et si on rajoute la musique des seventies. Boum jackpot !!!!
Es-ce que la seconde référence est Jurassic Park ? Car par son bestiaire et les diverses accrochages avec la troupe, des morts très cools, un paysage de folie qu'est l'île du Crane. D'ailleurs la réalisation de Vogt-Roberts est splendide, que ce soit par les plans mais aussi la photographie qui nous font découvrir cette enfer de magnifique façon.
Jordan Vogt-Roberts a compris l'essence du personnage qu'est King Kong en lui offrant premièrement une immense carrure de 3 mètres. Sa prestance, sa rage, ses émotions, tout est bien transcris pour apporter à la divinité des plans très beaux.
Je suis vraiment étonné de dire que d'un côté, Kong : Skull Island doit beaucoup à l'acteur car c'est lui qui amène l'humour noir parfaitement maitrisé et les émotions pour permettre de souffler lors des pauses. John C.Reilly est superbe.
Si Kong est très réussi, ces gros combats contre d'autres créatures le sont moins, on voit de temps en temps les fonds verts et le manque de perspective du combat. Certes c'est immense mais quand même.
Ah les américains qui ne peuvent s'empêcher de mettre le type de personnages clichés à outrance. Heureusement que certains sont charismatiques pour rattraper Samuel L.Jackson qui se loupe en beauté dans le rôle du colonel taré.
Kong : Skull Island relance le mythe de King Kong avec un effet visuel du tonnerre relancant ainsi le MonsterVerse avec le futur Godzilla vs Kong.