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7.5
10
Un match modernisé
Mohamed Mir 16 juillet 2021 11:48

Pratiquement 25 ans après le premier film, Space Jam - Nouvelle Ère nous replonge dans une aventure sportive des Looney Tunes au cinéma dans laquelle ils aideront un joueur de basketball connu à combattre un ennemi qui les menace. Mais faut-il comparer les deux films sur tous les points ? Tout est une question de divertissement !


Les points positifs


  1. Les Looney Tunes se refont une beauté

    En 80 ans d'existence, les Looney Tunes connu plusieurs look à travers plusieurs décennies plusieurs aires et plusieurs styles graphiques. ils ont aussi connu plusieurs séries qui ont permis non seulement de renouveler la franchise mais aussi de rafraîchir leur look. Space Jam Nouvelle Ère fais quelque chose qui n'avait été fait pratiquement (sans compter les mini-gags de Bipbip et Vil Coyote dans The Looney Tunes Show) que dans des jeux vidéo : retranscrire ces personnages 2D en modèle 3D. Le résultat est étonnamment réussi, on reconnaît toujours les personnages et surtout les graphismes colle plus à ce besoin de réalisme et de modernité.

  2. Beaucoup de références populaires

    c'était un petit jeu qui a commencé avec la toute première bande-annonce et qui a continué jusqu'à très récemment avec les extraits et autres vidéo promotionnelle du film : la chasse aux références cachées et au clin d'œil est lancée. elle s'étale bien plus que lors du match, elle se fait durant absolument tout le film pour le plus grand plaisir des fans des licences WarnerMedia dans son ensemble. J'avais un peu peur que tout soit dévoilé avec le marketing du film mais non !

    >> Découvrez notre liste de références et easter eggs (spoilers) <<
  3. Plus axé sur la famille

    Dans un effort de rendre le film accessible à un plus grand nombre de personnes, c'est l'un des éléments qui est vraiment meilleur que dans le premier film. en faisant en sorte que Dom le fils de LeBron ait un certain rôle dans l'histoire, le réalisateur et les scénaristes réussissent à faire en sorte qu'un public plus jeune puisse se sentir concerné par ce qui se passe. Et c'est aussi le cas pour les parents qui pourront s'identifier à LeBron et sa femme (dans le film). C'est quelque chose qui manquait avec Michael Jordan, tout était centré sur lui et la famille n'avait aucun réel impact sur l'histoire, donc aucun moyen de vraiment créer de parallèles pour les spectateurs.

  4. LeBron James s'en sort mieux que Michael Jordan

    Comme il le dit dans le film, les sportifs au cinéma ne sont jamais vraiment un succès déjà parce qu'ils ne sont pas des acteurs professionnels mais plutôt des athlètes, des basketteurs professionnels. Mais LeBron réussit tout de même à faire un peu mieux que Jordan, probablement parce qu'il aura appris de l'expérience de son prédécesseur mais aussi parce que les enjeux sont différents (financier et publicitaire) et qu'en plus, LeBron a déjà quelques apparitions dans des séries et des films. Il a d'ailleurs pris quelques cours et des conseils pour pouvoir jouer à peu près de manière crédible, ce n'est pas parfait et encore moins du niveau d'un ou d'une comédienne mais sa performance est moins rigide et plus passionnée que celle de Jordan dans les années 90.

  5. Le Basketball 2.0 : le Jam dans l'ère du temps

    Si à 12 ans, vous pouviez prendre votre sport préféré en faire un jeu vidéo qui l'améliore avec vos idées les plus folles, vous auriez sauté sur l'occasion. C'est un point qui est positif mais qui est aussi une remarque concernant les deux films, ils correspondent tous les deux très bien à l'époque durant laquelle ils sont sortis. Jeux vidéo, E3, Dab, Live-Streaming… ce film sent les années 2020 et c'est une bonne chose d'avoir pu s'adapter comme ça, surtout quand le match de basketball prend une nouvelle tournure et un tout autre enjeu. En y repensant et avoir l'avoir vu deux fois, je ne peux pas m'empêcher de penser au jeu NBA 2K Playgrounds 2 !


  6. Un bon équilibre entre le match et le reste

    Et puisque l'on parle du match de basketball, encore un point en plus dans la balance du nouveau film Space Jam : fini la critique du match trop court par rapport au reste du film. Ici, le film est plutôt dans un bon ratio finalement, l'intrigue prend assez vite et le match est assez long pour construire l'attente et permettre de voir l'ensemble des personnages jouer un rôle particulier. Cela permet aussi de faire montrer un peu plus les scores et les surprises qui surviennent durant le match !

  7. Plus fidèle aux Looney Tunes

    Encore un point qui rend Nouvelle Ère meilleur que l'original : il rend un meilleur hommage aux Looney Tunes qui sont bien plus Looney et eux-mêmes dans cette aventure. Alors qu'ils étaient surtout mis dos au mur dans le film précédent, ils sont surtout contentés de faire un peu les fous et surtout de s'écraser jusqu'à la seconde moitié du match. Dans ce nouveau film, on les découvre déjà faire leur pitreries dans d'autres univers du Server-Verse de Warner 3000 (voir les références) mais on les voit aussi rester Looney durant tout le reste, c'est surtout l'intensité de leur folie qui change progressivement.

  8. Un rôle plus excentrique pour Don Cheadle

    En dehors de sa vidéo parodique pour Funny or Die dans lequel il joue le rôle d'un Captain Planet qui craque, Cheadle semble avoir eu tendance à avoir des rôles plutôt posés et marrants, mais toujours assez calmes. Passer de War Machine à Al-G Rhythm fait presque office de suite logique, on dirait presque que Cheadle a choisi ses rôles exprès pour ça !



Les points négatifs


  1. Plus ou moins la même chose

    Un basketteur professionnel qui va être mis aux côtés des Looney Tunes pour jouer un match de basket avec des enjeux catastrophiques pour eux mais aussi pour la superstar, avec une équipe en face qui a de quoi les écraser avec ce petit plus qu'ils ont obtenu et tout ça pour faire plaisir à un boss égomaniaque qui a juste besoin de contrôle et d'intérêt personnel ? L'intrigue est plutôt similaire : LeBron arrive de force dans l'univers des Tunes même si ce ne sont pas eux qui l'y ont emmené, la perte du match peut les éliminer même si cette fois le monde entier est aussi impliqué, Lola sauve toujours l'équipe avec ses capacités sportives et les méchants trichent.

  2. Branding et placement de produits excessif ?

    Ces clins d'œil sont finalement des places de produits et de propriétés intellectuelles qui appartient au groupe WarnerMedia. Et pour beaucoup, ils sont tout simplement trop nombreux et montrent une volonté publicitaire de seulement vendre quelque chose, à la fois l'image d'être en possession de toutes ces marques mais aussi à la fois de pousser le public à (re)consommer ce qu'ils ont vu.

  3. La controverse

    Aucun soucis avec Lola Bunny, au contraire le changement du personnage qui est beaucoup moins sexualisé est bien exécuté. C'est plutôt le choix de retirer complètement Pépé le putois, alias Pepe Le Pew, qui est intriguant. Certes, le personnage avait une mauvaise image parce qu'il harcelait toujours la chatte qu'il pensait être un putois femelle et en plus, c'était un cliché de beau parleur français, mais cela reste un personnage de fiction, qui montre normalement le comportement à ne pas avoir, tout comme Johnny Bravo le faisait plus tard sur Cartoon Network.


Conclusion


Space Jam - Nouvelle Ère réussit sur certains points où l'original s'était raté : une histoire un peu plus travaillée, intégrer la famille pour toucher tous les publics, des références plus étendues, un mélange des styles et un rafraichissement grâce à la technologie et les jeux vidéo.

Le film n'est pas parfait, reste cliché sur plusieurs plans et ne peut pas plaire à tout le monde mais c'est un très bon divertissement pour cet été et une bonne aventure pour les Looney Tunes qui continuent de se rajeunir alors qu'ils continuent à traverser les décennies.

Le tout se fait avec un message positif, une sorte de morale de l'histoire ayant une double lecture, à la fois pour les parents et les enfants : s'imposer quand on a une passion que l'on veut poursuivre et apprendre à comprendre ses proches pour les soutenir.


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