Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit. Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique…
Medi Sadoun: Dabord, j'ai le script en entier. Et à chaque page je me marrais, je pleurais de rire. C'est ce qui m'a donné envie de le faire.
Ary Abittan: C'est la même chose pour nous tous, en fin de compte. Et puis quand on te dit que tu vas faire un film avec Christian Clavier et Chantal Lauby, c'est déjà accepté à 75%.
Ary Abittan: Évidemment, on est tous issus de la même génération. Les mariages mixtes, ça nous connait tous.
Noom Diawara: Même avant, entre enfants on se marre et on se vanne à mort.
Frederic Chau: Rien qu'à l'école, l'idée c'était de se charrier, mais pas n'importe comment, il fallait réussir sa vanne ! Sinon c'est toi qui te prenait tous après.
Ary Abittan: Il fallait de la qualité !
Frederic Chau: Quand j'étais plus petit, on jouait au foot entre potes, et si je ratais une passe on se foutait de moi. Et puis quand on est petit, les premières choses qu'on apprend, c'est les insultes, donc je les insultais en chinois.
Ary Abittan: Le tournage a duré 8 semaines, et franchement...
Tous ensemble: C'était les 8 semaines !
Ary Abittan: Tout était scénarisé et écrit. Les rôles ont été fait pour nous, on voulait vraiment jouer des rôles dans lesquels on se sentait bien et qui parlent de quelque chose que l'on connait.
Medi Sadoun: Il est resté sérieux durant tout le film.
Ary Abittan: Il joue vraiment bien, il a su garder avec nous cette distance de beau-père. Le beau-père dont on a un peu peur...
Medi Sadoun: Et jouer avec un grand acteur qui a son expérience, ça ne peut que remonter ton jeu d'acteur et te permettre de bien jouer la fraternité ici avec les autres.
Noom Diawara: C'est dur. Chaque rôle est fait pour nous. Franchement, je ne pourrai pas faire le chinois.
Ary Abittan: Si c'était un film pour aveugle, on aurait pu échanger les rôles vu qu'on se connait très bien.
Medi Sadoun: Remarque, Frederic aurait pu jouer le rôle de l'arabe.
Frederic Chau: Voilà, en fait comme Medi a grandit dans le 13ème arrondissement de Paris et que moi j'ai grandi en banlieue, on aurait pu inverser les rôles.
Medi Sadoun: Comme toujours, les premières choses qu'on apprend, c'est les insultes.
Battle d'insultes arabes de Frederic Chau contre celles en chinois de Medi Sadoun
Ary Abittan: Je vais juste rajouter un seule chose, dans ce film on rigole beaucoup. C'est un message d'amour et d'humour à la France !
Noom Diawara: Merci encore.
Frederic Chau: Merci pour les questions et d'être venu.
Medi Sadoun: Merci et bonne continuation.