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Worlds of DC Sorties MCU Swipe CS
L'équipe
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Une tuerie mitigée ?
Mohamed Mir 4 March 24 20:00

DC Comics, Warner Bros. Games et Rocksteady Studios reviennent pour une nouvelle aventure : incarner les grands méchants pour tuer les super-héros, eux-mêmes devenus les plus grands ennemis de la Terre. Annoncé en août 2020 lors de l'événément DC FanDome, le jeu vidéo est enfin sorti le 2 février 2024 sur PlayStation®5, Xbox Series X|S et PC (Steam).

Attention, spoilers !

Les points positifs

  1. Incarner la Suicide Squad et jouer plusieurs personnages

    L'une des choses qui m'a immédiatement donné envie de jouer au seul, c'est le simple fait de pouvoir incarner plus d'un seul personnage et de pouvoir d'avancer selon mon envie ou selon les capacités que j'ai envie d'utiliser à un moment précis. Passer de Captain Boomerang qui est plutôt rapide à Deadshoot pour le tir puis avancer avec Harley qui est plus habile et finir par King Shark qui fait tout en grand, c'est une qualité. Je suis personnellement plus intéressé par Nanaue qui peut en même temps faire d'énormes bons, mais aussi d'énormes dégâts et Deadshot reste le personnage que j'ai le moins utilisé puisque je n'ai pas forcément d'appétence avec un personnage qui est à son avantage lors d'un combat à distance.

  2. Un graphisme de qualité et un gameplay appréciable

    Digne successeur des jeux Arkham (et suite officielle de cet univers), le jeu offre au minimum le même niveau de détails et de graphismes que les jeux précédents. En prenant la peine de nous plonger dans Metropolis plutôt qu'à Gotham City, c'est une bonne façon de montrer comment les équipes peuvent développer des décors différents dans une ville aussi moderne que celle de Superman. Chaque lieu à visiter cache son propre lot de références et de beauté à apprécier, que ce soit le Hall de la Justice, l'expérience Batman ou les bureaux de LexCorp, tout est fait pour nous donner une expérience très bien travaillée.

  3. Un univers qui devrait être familier

    En plongeant dans l'univers de la Suicide Squad, on garde un énorme lien avec la série de jeux Batman Arkham, notamment en faisant le lien direct avec les événements finaux du jeu Batman Arkham Knight. L'histoire se déroule quelques années après la fin du jeu, après que Bruce Wayne/Batman a falsifié sa mort. Ce lien continue avec des mentions de certains personnages, comme Harley Quinn qui parle de ses affrontements avec le Chevalier Noir de Gotham ou The Riddler qui n'hésite pas à nous replonger dans ses nombreux défis et sa chasse aux trophées. On retrouve ce sentiment de déjà-vu, qui aide à ne pas se sentir trop dépaysé en changeant de personnages et de ville.

  4. L'envie d'en voir plus (spoilers)

    L'intrigue principale se termine avec une fin très ouverte, indiquant que l'histoire n'en est qu'à ses débuts et qu'il reste encore 12 autres parties à finir pour connaître la conclusion de l'histoire. S'il s'agissait d'autres personnages, ce serait la fin des haricots et la dépression, mais la Suicide Squad n'est pas pareille et montre une excitation sans relâche de pouvoir continuer à tuer du méchant. Certains trouvent que c'est une mauvaise chose, mais je trouve qu'une activité comme Finite Crisis permet de profiter du jeu sur la longueur, tant qu'on évite l'abus de microtransactions !

  5. Une façon originale d'utiliser le multivers (spoilers)

    Pour faire le lien avec le point précédent, le fait d'avoir à affronter Brainiac dans 13 univers parallèles donne l'impression de n'avoir eu qu'un simple fragment de cette longue histoire comme le faisaient Injustice et Injustice 2, qui ont également continué en comics avant d'obtenir une adaptation en film d'animation. Le multivers est le concept le plus généralisé depuis quelques années, avec les séries de l'Arrowverse DC on The CW (Arrow, The Flash, Supergirl, Legends of Tomorrow, Batwoman, Black Lightning, Lucifer, Smallville, Superman & Lois et d'autres) lors du crossover télévisé Crisis on Infinite Earths, mais aussi chez Marvel Studios avec les films Spider-Man No Way Home ou encore Doctor Strange in the Multiverse of Madness, et plus récemment avec la première et la deuxième partie de la trilogie de films d'animation Justice League: Crisis on Infinite Earths. En faisant en sorte ici que chaque version de Brainiac soit liée à celui de leur univers, les équipes ont créé un lien facile pour préparer un objectif clair et précis : tuer tous les Brainiac pour affaiblir le principal.

Les points négatifs

  1. Un schéma rapidement répétitif

    D'un point de vue gameplay, il n'y a pas grand-chose de négatif à dire, mis à part que la mécanique pour avancer dans le jeu devient rapidement répétitive. Après chaque nouveau chapitre de l'histoire, je dois passer par la case Waller, tout en pensant à faire des missions annexes qui se ressemblent toujours et qui apportent parfois du loot non adapté à la difficulté des combats du moment. Je me suis retrouvé à faire plusieurs quêtes annexes de manière robotiques et accepter les cadeaux sans les équiper la plupart du temps parce qu'ils étaient trop faibles.

  2. Les bugs qui tuent l'expérience

    C'est probablement l'un des deux plus grands défauts pour moi avec le quatrième point. Le jeu en est devenu extrêmement injouable pendant plusieurs jours, impossible de finir une mission sans avoir un écran de chargement qui ne s'arrête plus. Lorsqu'une mission termine, tu peux voir ton personnage gagner des points d'expérience et des niveaux. Tu dois aussi choisir que faire (choisir une mission, changer tes armes, etc), mais j'ai trop souvent eu un message de chargement qui me forçait à fermer le jeu et revenir… et occasionnellement, une fois le jeu relancé, je devais refaire toute la mission. Imagine-toi battre Superman de justesse et devoir tout recommencer depuis le début.

  3. Un univers connu, mais un sentiment de gâchis

    Le deuxième plus grand défaut du jeu, et probablement le pire à mes yeux, c'est le gâchis de cet univers. Je devrais être content de voir l'univers de la série Batman Arkam s'agrandit, enfin découvrir à quoi ressemble Metropolis dans cette même réalité, imaginer que Batman accepte de rejoindre une équipe pour protéger le monde et rencontrer cette équipe… mais, la déception est encore plus grande de s'apercevoir que la Justice League est à peine introduite pour être décimée. Je regrette de ne pas avoir eu plusieurs jeux pour les introduire et nous faire profiter de leurs histoires, leurs univers respectifs et leurs gameplays qui auraient pu être rafraîchissants.

Conclusion

Si Suicide Squad: Kill the Justice League n'est pas une expérience incroyable, ce n'est pas pour autant une expérience horrible. J'ai apprécié le temps que j'ai passé sur le jeu, comme le reste de l'équipe, même si ça n'a pas été aussi captivant que d'autres sorties plus récentes de gros titres sur PlayStation 5.

Le jeu part avec un avantage, naître dans un univers existant, qui se transforme en désavantage, lorsque l'on voit tout ce que nous aurions pu avoir. L'histoire n'étant pas officiellement terminée laissera le temps aux joueurs de peut-être vouloir en découvrir plus et revenir éventuellement tuer Brainiac encore et encore.

J'ai envie de voir où le reste de l'aventure nous emmène surtout avec les autres versions du grand ennemi à affronter et d'autres personnages qui pourraient devenir jouables.

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